lundi 12 mai 2014

Les élèves de l'option se frottent à la citoyenneté!!



Suite à un travail sur le film bienvenue à gattaca, les élèves ont réfléchi en groupes aux implications éthiques d'une société future dans laquelle les tests génétiques seraient autorisés afin que chaque couple puisse "choisir" génétiquement l'enfant qu'ils souhaitent avoir...
Ils vous livrent leur réflexion sous la forme de 2 débats contradictoires:








Le film « Bienvenue à Gattacca » est inspiré de la citation de James Watson, codécouvreur de l’ADN, prix Nobel de médecine en 1962 :
« Nous avons longtemps pensé que notre futur était dans les étoiles, maintenant nous savons qu'il se trouve dans nos gênes. »
Dans ce film, le réalisateur nous montre ce que pourrait devenir une société "eugéniste", c'est-à-dire une société où le patrimoine génétique transmis aux enfants est sélectionné pour tendre vers un "idéal".
Les progrès de la médecine et de la génétique nous permettent aujourd’hui d’envisager de telles perspectives.
En effet, le séquençage du patrimoine génétique entier d’un être humain (des gènes qu’il porte) qui a pris 15 ans entre 1985 et 2000 et qui a représenté un coût total de 2,7 Milliards de dollars sera possible en 2014 en quelques heures et pour seulement 1000 dollars, il devient donc accessible au plus grand nombre.
De plus, les techniques de PMA : procréation médicalement assistée (par exemple la FIVETE : fécondation in vitro et transfert d’embryon) sont aujourd’hui maîtrisées et permettent de réaliser artificiellement une fécondation entre un ovule et un spermatozoïde choisis.
Les questions éthiques soulevées par ce film sont donc plus que jamais d’actualité.

vendredi 9 mai 2014

Le Papillomavirus et Le Cancer Du Col de l'Utérus





I. Histoire

Harald zur Hausen a commencé ses recherches sur le virus du papillomavirus en 1972 et a obtenu  le prix Nobel de physiologie-médecine pour la découverte du papillomavirus humain en 2008.

II. Présentation de la maladie

Répartition de l'HPV dans le monde (source)

Les verrues génitales sont un signe d'infection au HPV. Cependant, dans la plupart des cas, le HPV s'avère une infection «discrète». En d'autres termes, nombreux sont les individus infectés qui ne présentent pas de signe évident d'infection.
Le HPV affecte la région anogénitale tant de l'homme que de la femme. Chez les femmes, ceci comprend la vulve, le col de l'utérus et l'anus. Chez l'homme, cette région inclut le pénis, le scrotum et l'anus. À cause de ces différences physiques dues au genre, le HPV affectera les hommes et les femmes de manière différente. Dans les pays en développement, le cancer du col de l’utérus est le plus répandu chez les femmes, en sachant que la papillomavirus est plus répandu chez celle-ci. De nombreuses lésions dues au HPV passent inaperçues et guérissent toutes seules, c’est ce qui explique leur transmissibilité aussi facile. Mais la plupart des cancers du col de l’utérus sont dus à des papillomavirus. C’est pour cela que le dépistage du cancer du col est très important : un examen gynécologique périodique avec un frottis est le seul moyen.
Certaines formes du papillomavirus semblent également responsables de cancers de l’anus.
Pour la plus grande partie de la population mondiale le cancer du col utérin reste l'une des principales causes de mortalité par cancer chez la femmeDans de nombreux pays du tiers monde, la mortalité de ce cancer est de  20 à 30 % chez les femmes, contre 4 à 6 % en Amérique du Nord et Europe.


III. Présentation du micro-organisme à l'origine de cette maladie




                                                           Papillomavirus observé au microscope (100 nm) (source)


Le micro-organisme responsable de cette maladie est le papillomavirus, c'est un virus appartenant à la famille Papovaviridae. Ce micro-organisme se transmet lors des rapports sexuels, c'est une Infection Sexuellement Transmissible (IST).


IV. Méthodes de lutte contre la maladie



vaccin contre l'HPV (source)

Il n’existe pas de traitement à proprement parlé permettant la guérison d’une infection à papillomavirus. On peut cependant détruire des lésions visibles qui sont traitées par la cryothérapie (application d’azote liquide), par le laser, ou par la chirurgie. Cette intervention chirurgicale consiste soit à enlever une partie du col de l’utérus (conisation), soit à l’ôter en totalité. Des traitements locaux sont également possibles.
Après le traitement, il se peut que le virus soit toujours présent même si les condylomes ont disparu. Il est donc important de surveiller la réapparition des lésions pendant plusieurs mois. Mais la plupart du temps ces virus disparaissent peu à peu naturellement.
Pour se prémunir du vaccin contre l'HPV :
  • Avoir un suivi régulier auprès d’un gynécologue afin de faire des examens de dépistage (un frottis) régulièrement (environ tous les deux à trois ans).
  • Le préservatif diminue en grande partie la transmission des papillomavirus. Il peut y avoir cependant contamination par contact avec des zones cutanées non couvertes par le préservatif.
  • Aujourd’hui il existe un vaccin contre les papillomavirus. Ce vaccin ne s’attaque qu’à quelques unes des formes du virus (il en existe une quarantaine qui affecte la muqueuse génitale) mais il s’agit des formes les plus dangereuses.


lundi 28 avril 2014


LA PESTE

 

HISTORIQUE
 

 

 La peste est apparue chez l’homme dès l’antiquité. Mais n’a été vraiment découverte qu’au 19ieme siècle par le Français Alexandre Yersin qui lui avait donné son nom : la bactérie Yersinia Pestis.

 

Dans un cimetière de Londres, les restes de cadavres médiévaux : des habitants morts pendant la peste noire, qui en à peine cinq ans au XIVe siècle, entre 1347 et 1351, a décimé entre un tiers et la moitié des Européens. C'est à partir de l'extrait des dents de ces cadavres, déplacés depuis 30 ans au musée de Londres, que des chercheurs ont pu mener l'analyse génétique de l'agent de la peste noire et établir que ce germe est l'ancêtre de toutes les formes actuelles de la maladie qui sévissent aujourd'hui.

 

PRESENTATION DE LA MALADIE

 

Le premier symptôme est l'apparition d'une fièvre élevée et d'un bubon, due à l'inflammation d'un ganglion lymphatique dans le périmètre de la piqûre de la puce. Ils existe plusieurs types de peste:

•La peste bubonique est la peste la plus présente qui est transmise par des rongeurs. Quand les rongeurs meurent les puces qu'ils portent cherchent une nouvelle source de sang et s'attaquent donc à l'homme ou à des animaux domestique et leur transmettent la peste.

•La peste septicémique est une forme grave de la peste bubonique. C'est quand les bacilles se multiplient très rapidement et provoque une maladie encore plus grave.

 •La peste pneumonique ou pulmonaire est une forme de peste bubonique mais ou la peste c'est infiltrer dans le corps via les poumons. Cela provoque une pneumonie aigue et tue en quelques jours.

 

 La peste est considérer comme une maladie ré émergente. De 1984 a 1992 11 000 de peste humaine ont été décelé. 1200 morts ont été comptabilisés. Il y a donc environs 1 000 à 2 000 cas de peste par ans 100 à 200 sont mortel

La peste touche toute la population des enfants au vielles personnes mais surtout ce qui sont le plus en contact avec les rongeurs donc au moyen-âge les population active.

Elle est très répandue sur terre car elle est présente en Asie, en Afrique, en Europe mais aussi en Amérique.


Le rôle joué par les rats dans l'épidémiologie de la peste explique le cheminement des grandes épidémies de l'histoire. Ces rongeurs étant fréquents dans les port, le point de départ d'une épidémie sur un continent se situait presque invariablement dans une ville portuaire où les rats pesteux provenant d'un foyer lointain étaient amenés par les navires.

 
PRESENTATION DU MICRO-ORGANISME A L'ORIGINE DE
CETTE MALADIE

bactérie de la peste observé au microscope X200

 


La peste est causée par la bactérie Yersinia Pestis qui fut découverte en 1894 par  Alexandre Yersin, travaillant pour l'Institut Pasteur, durant une épidémie de peste à  Honkong. À l'origine, elle fut appelée Pasteurella pestis. Ce n'est que plus tard qu'elle prit son nom actuel, en hommage à Yersin.
L'identification des diverses pandémies historiques avec Yersinia pestis n'est pas évidente, à des époques où le terme de "peste" pouvait désigner toute sorte de
maladies infectieuses. Elle a été formellement identifiée dans une tombe de Bavière du VIs.





Le bacille de Yersin existe chez les rongeur sauvages qui représentent le réservoir naturel du germe et chez lesquels peut sévir la peste bubonique. Le vecteur intermédiaire principal est le rat.  Le bacille se développe dans le tube digestif de la puce, le bloquant et incitant la puce à piquer davantage : lors de morsures, des bacilles sont régurgités dans la plaie, assurant ainsi la transmission de la maladie. Lorsque la population de rats est décimée, les ectoparasites en surnombre provenant des cadavres cherchent de nouveaux hôtes : si le nombre de rats survivants est réduit, les puces peuvent chercher à parasiter des hôtes inhabituels, en particulier l'homme.



La coqueluche

Historique:

L’époque exacte d’apparition de la coqueluche est inconnue. Il est probable que cette maladie ait pris naissance en Afrique ou dans les Indes Orientales. Elle serait apparue en Europe et notamment en France en 1414. On doit la première description de la coqueluche, alors appelée Tussis quinta ou Tussis quintana, à G. de Baillou, à la suite d’une épidémie qui s’est déclarée à Paris en 1578. Au 19ème siècle la coqueluche est connue et abondamment décrite, mais on n’en connait pas la cause.

Présentation de la maladie:

La coqueluche est une maladie respiratoire, infectieuse très contagieuse. 
Elle comporte, chez un sujet atteint pour la première fois, quatre phases cliniques : 
  • une phase asymptomatique d’environ une semaine ( rhume, une très légère fièvre et une toux sèche survenant surtout la nuit.) 
  • une phase avec des symptômes non spécifiques tels la rhinorrhée, un peu de toux, des picotements de gorge, des maux de tête, généralement sans fièvre 
  • une phase d’état qui peut durer 30 à 40 jours, avec toux paroxystique et quintes, souvent nocturnes, et reprise inspiratoire très difficile, vomissements, côtes cassées, incontinence et très grande fatigue chez l’adulte, pouvant être dramatique chez le nourrisson et provoquer la mort 
  • enfin une phase de convalescence qui peut aussi durer une quarantaine de jours
L’incidence de la maladie a largement diminué dans les pays ayant introduit la vaccination généralisée des jeunes enfants. On dénombre, cependant, toujours de 40 à 60 millions de cas de coqueluche dans le monde avec environ 300 000 décès par an dont la majorité recensés dans les pays en développement. Cependant, ces chiffres sont très sous-estimés car tous les pays n’ont pas mis en place une surveillance. Mais la maladie semble aussi reprendre une certaine vigueur dans les pays développés. Ainsi les Etats-Unis le Royaume-Uni les Pays-Bas... font face à de brutale poussée épidémique..

Considérée longtemps, par erreur, comme une maladie de la petite enfance, la coqueluche peut être sévère pour l’homme à tout âge. Elle est particulièrement dramatique, voire mortelle, pour les nourrissons de moins de 6 mois et les personnes à risque telles les femmes enceintes et les personnes âgées.


Nombre d'individus souffrant de coqueluche sur 100 000 habitants en 2004.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Coqueluche

      •      Aucune donnée                          50-75                           150-200                               400-500      
      •      ≤ 25                                             75-100                         200-300                               500-600       
      •      25-50                                           100-150                      300-400                                600-700
      •                                                                                                                                             ≥ 700
      •                                                                                               

Présentation du micro-organisme à l'origine de cette maladie:


Bactérie "bordetella pertussis" responsable de la coqueluche vu au microscope.
http://www.pasteur.fr/fr/institut-pasteur/presse/fiches-info/coqueluche
La coqueluche est due à une bactérie appelée "Bordetella pertussis". La contamination s'opère par voie aérienne, la bactérie se propageant par des gouttelettes de salive lorsque le malade tousse. A la base la bactérie se transmettait d’enfants à enfants, mais aujourd'hui elle se transmet aussi d’adolescents-adultes à nouveau-nés en réaction aux vaccins.
Après inhalation, la bactérie nommé "Bordetella pertussis" s'installe au niveau de la trachée ou des bronches et s'y fixe fragilisant le système respiratoire. Les symptômes sont le résultat de l'interaction avec le système immunitaire de l'hôte.

Méthode de lutte contre la maladie:

Des médicaments antitussifs et des antibiotiques sont généralement prescrits. Ces derniers permettent d'éliminer la présence de la bactérie dans les secrétions, diminuant ainsi les risques de contamination. L'antibiothérapie est également préconisée pour toutes les personnes de l'entourage proche du malade quel que soit leur âge ou leur état d'immunisation. Par ailleurs, quelques mesures aident l'enfant à surmonter la maladie comme le faire asseoir lors des quintes de toux... Lorsque la coqueluche s'avère grave l'hospitalisation est justifiée et notamment chez les nourrissons.
Pour éviter d'être confronté à la coqueluche, la vaccination est la meilleure des préventions. En France, la vaccination des enfants est recommandée dès l’âge de deux mois De plus, un rappel est recommandé chez les tous les adultes n’ayant pas eu de vaccination anticoquelucheuse depuis 10 ans.
Le nombre de personnes atteint par la coqueluche à largement diminué dans les pays ayant introduit la vaccination généralisée des jeunes enfants. Le vaccin est donc un moyen éfficace de lutter contre la coqueluche.

Lexique:

épidémie: Développement et propagation rapide d'une maladie contagieuse, le plus souvent d'origine infectieuse, dans une population.
asymptomatique: Qui ne présente pas de symptômes particuliers
rhinorrhée: Ecoulement nasal.
paroxystique: Paroxystique fait référence à la période d'une maladie ou d'une douleur dans laquelle les symptômes atteignent leur maximum d'intensité.

Le Choléra


Le choléra est une infection bactérienne fréquente, présente dans la plupart des pays en voie de développement, qui se caractérise par des diarrhées très abondantes. Liée à une bactérie appelée « vibrio cholerae », elle se transmet principalement par l’ingestion d’eau ou d’aliments souillés.


Historique

Le choléra a été découvert pour la première fois  par Pacini, un anatomcien italien, en 1854 et redécouverte après une courte absence en 1883 par Kosh tout a fait par hasard.
Au XIXe siècle, le choléra s’est propagé à plusieurs reprises de son réservoir d’origine dans le delta du Gange, en Inde, au reste du monde, avant de se rester dans le Sud de l’Asie. Les six pandémies observées ont fait des millions de morts en Europe, en Afrique et dans les Amériques. La septième pandémie, qui sévit encore aujourd’hui, a commencé en 1961 dans le sud de l’Asie et a gagné l’Afrique en 1971 et les Amériques en 1991.


Présentation de la maladie

Le choléra est une maladie extrêmement virulente. Touchant les enfants comme les adultes, on peut en mourir en quelques heures.
Environ 75% des sujets infectés par le choléra ne manifestent aucun symptôme, bien que le bacille soit présent dans leurs selles pendant 7 à 14 jours après l’infection et soit éliminé dans l’environnement, où il peut potentiellement infecter d’autres personnes.
Pour ceux qui manifestent des symptômes, ceux-ci restent bénins à modérés dans 80% des cas, tandis que chez environ 20% des cas, une diarrhée aqueuse aiguë, s’accompagnant de déshydratation sévère, se développe. En l’absence de traitement, elle peut entraîner la mort.
Les sujets ayant une faible immunité, enfants souffrant de malnutrition ou personnes vivant avec le VIH par exemple, sont davantage exposés au risque de mort en cas d’infection.
Selon les estimations, il y a chaque année 3 à 5 millions de cas de choléra, avec 100 000 à 120 000 décès.


Présentation du micro-organisme à l'origine de cette maladie

Le choléra est une infection intestinale aiguë due à une bactérie, Vibrio cholerae, qui se transmet par voie directe fécale-orale ou par l’ingestion d’eau et d’aliments contaminés. C'est une bactérie gram négatif, en forme de bâtonnet incurvé.
Le Vibrio cholerae appartient a la famille des Vibrionaceae.

C'est une bactérie gram négatif, en forme de bâtonnet incurvé.
Vibrio cholerae, microscopie électronique


Les principaux facteurs favorisants la transmission de l’infection sont le niveau socio-économique et les conditions de vies des populations. Les fortes concentrations de population associées à une hygiène défectueuse jouent un rôle important dans l’apparition et le développement d’une épidémie de choléra.
La bactérie n'entre pas dans l'organisme et ne fait qu'y transiter, elle a un faible pouvoir invasif. Elle doit toute sa pathogénicité à son pouvoir toxique. Extrêmement mobile, comme la plupart des vibrions, elle se déplace très vite dans l'eau et s'y multiplie très vite.


Méthodes de lutte contre la maladie


  • Prévention du choléra :

Il est important de renforcer les règles d’hygiène personnelle : lavage des mains après chaque passage aux toilettes et avant chaque manipulation d’aliments. L’eau consommée doit être capsulée, bouillie ou purifiée par des pastilles chlorées décontaminantes.
Il faut éviter la prise de glaçons (réalisés à partir d’eau possiblement contaminée) et de manger les légumes crus. Il est aussi conseillé de cuire la nourriture.
Le choléra est une maladie redoutable, qui entraîne encore à l’heure actuelle des épidémies importantes et qui est responsable de nombreux décès dans les pays en voie de développement. Pour l’éviter, le respect de règles d’hygiène est primordial.

  • Traitements possibles :
La réhydratation reste une priorité : dans les meilleurs des cas elle est effectuée en milieu hospitalier par une perfusion continue de soluté de réhydratation (ringer lactate). Dans certains pays en voie de développement, cette prise en charge n’est pas possible et l’utilisation de solutions OMS (sachets riches en sels et autres ions indispensables à l’organisme permettant une réhydratation optimale) s’avère nécessaire.
Un traitement antibiotique est également associé pour éliminer les bactéries responsables de la maladie. La réhydratation seule ne peut pas suffire pour la guérison.



La Rougeole

La Rougeole

Histoire


Le premier vaccin contre la rougeole est apparu en 1798 et a été créé par Edward Jenner.
Actuellement, il y a quatre vaccinations  obligatoires pour l’ensemble de la population : antidiphtérique, antitétanique, antipoliomyélitique et BCG. Et grâce à eux le taux de mortalité en France à énormément diminuer, il est presque nul. 




Présentation de la maladie

La rougeole est la fièvre éruptive qui atteint le plus grand nombre d'enfants dans le monde. Ses complications, rares dans les pays occidentaux, sont fréquentes dans le tiers monde et sont responsables d'une très lourde mortalité.

La rougeole est liée aux virus du  Morbillivirus de la famille des paramyxovirus. Elle sévit sous forme d'épidémies en hiver et au printemps dans les pays tempérés. Les enfants de moins de 6 mois sont en général protégés par les anticorps de leur mère (si elle a eu la rougeole ou si elle a été vaccinée).

La contamination s'effectue par la propulsion des gouttelettes de salives des personnes infectés. Le malade est contagieux quatre jours avant l'éruption. Le virus disparaît du sang 4 jours après le début de l'éruption.

Le premier signe d’infection est en général une forte fièvre qui apparaît environ 10 à 12 jours après l’exposition au virus et persiste quatre à sept jours. Les autres symptômes sont le nez qui coule, de la toux, des yeux rouges et larmoyants, et de petits points blanchâtres sur la face interne des joues. L’éruption apparaît plusieurs jours plus tard, habituellement sur le visage et le haut du cou. En trois jours environ, elle progresse pour atteindre les mains et les pieds. Elle persiste cinq à six jours avant de disparaître. On l'observe en moyenne 14 jours après l’exposition au virus, dans un intervalle de 7 à 18 jours.



Le Morbillivirus

 

Le Morbillivirus fais parti de la famille des paramyxovirus, c'est provoquent essentiellement des lésions de l'appareil respiratoire et du système nerveux ainsi qu'une congestion généraliser des organes. Il est transmis par voie aérienne à partir de sujets infectés. Il a une durée d'incubation de 10 jours. Le virus se multiplie au niveau de la conjonctive et de la gorge puis dissémine au système réticulo-endothélial.
Virus du paramyxovirus vue au microscope


Comment s'en protéger ?


Aujourd'hui le taux de mortalité par la rougeole, dans les pays développer, est presque nul. Des vaccins, dès la naissance, sont au jour d'aujourd'hui obligatoire : antidiphtérique, antitétanique, antipoliomyélitique et BCG. Mais les pays non développer, où il n'y a pas beaucoup de moyen pour acheter les produit ou les crée dans des labo de recherches, le taux de mortalité dû à la rougeole est beaucoup plus élevé car ils n'ont aucun moyen de se protéger. 



LA GRIPPE

Historique :

-Quand cette maladie est elle apparue chez l’Homme?

- La grippe humaine serait née vers -2500 en Chine.

-Par qui et comment a-t-elle été découverte?

- La grippe a été découverte en 1893 par l'Allemand Richard Pfeiffer(1858-1945) et le japonais Shibasaburo Kitasato(1852-1931), deux médecins travaillant à Berlin dans le laboratoire de Robert Koch découvrent une bactérie qu'ils pensent  être l'agent de la grippe. Ils réussissent à isoler un petit bacille "hémophile" croissant uniquement sur des milieux enrichis de sang. Ce bacille est retrouvé avec une grande fréquence dans les crachats des patients grippés.      
EM of influenza virus.jpg                                                                                                                            http://fr.wikipedia.org/wiki/Grippe#Historique

                                           Virions grippaux quittant leur cellule hôte, grossis cent mille   fois. Cliché de microscopie électronique en transmission.
   bacille: une bacille est une bactérie en forme de bâtonnets , d'où son nom. Il existe des bacilles à Gram négatif  et des bacilles à Gram positif.          

Bibliothèque d'images en microscopie - © 1999


Présentation de la maladie :

-quels sont les symptômes chez l’homme et les conséquences sur la santé?

Les symptômes apparaissent de 1 à 4 jours après la contamination. L’infection dure généralement une semaine et se caractérise par l’apparition brutale d’une forte fièvre, de douleurs musculaires, de maux de tête, d’une sensation de profond malaise, d’une toux sèche, d’une gorge irritée et d’une rhinite.
 La plupart des sujets atteints guérissent en une à deux semaines sans traitement médical. La grippe fait courir des risques sérieux aux plus jeunes, aux personnes âgées et aux malades souffrant de certaines pathologies (pneumopathies, sida, diabète, cancer, problèmes cardiaques ou rénaux, notamment), chez qui elle peut provoquer de graves complications, des pathologies concomitantes, une pneumonie et même la mort.

-Quelle est la mortalité de la maladie?

Au niveau mondial, ces épidémies annuelles sont responsables d’environ trois à cinq millions de cas de maladies graves, et 250 000 à 500 000 décès.

-qui est particulièrement touché par cette maladie?

La grippe circule dans le monde entier et peut toucher n’importe qui dans n’importe quel groupe d’âge.Elles provoquent des hospitalisations et des décès principalement parmi les groupes à haut risque (très jeunes, personnes âgées ou maladies  chroniques)
-Comment est répartie la grippe dans le monde?

Présentation du micro-organisme à l’origine de cette maladie :

-Quel micro-organisme est à l’origine de  cette maladie?

La grippe est une maladie infectieuse causée par des virus respiratoirs, trois virus à ARN (Un virus à ARN est un virus qui utilise l'ARN comme matériel génétique).

Virus à ARN
Description de cette image, également commentée ci-après
Schéma du virus de la grippe
http://fr.wikipedia.org/wiki/Virus_%C3%A0_ARN

-A quel famille de micro-organisme appartient-il ?

Il appartient à de la famille des orthomyxoviridae, qui s’attaquent surtout aux voies respiratoires supérieures (nez, gorge, bronches), rarement aux poumon.

-Quels sont les principaux modes de transmission et de contamination de cette maladie?

Les virus grippaux pénètrent dans l’organisme par voie respiratoire, au niveau du rhino-pharynx. Ils se transmettent facilement d’une personne à l’autre par voie aérienne, au moyen des microgouttelettes et des particules excrétées par les sujets infectés lorsqu’ils parlent, toussent ou éternuent.
Les sujets atteints deviennent contagieux un jour avant l’apparition des premiers symptômes et le restent pendant 7 jours. La maladie se propage rapidement, en particulier quand il y a de fortes concentrations de populations (transports en commun, collectivités).
-Comment le micro-organisme agit-il dans l’organisme?

Les virus actuellement en circulation et pathogènes pour l’homme appartiennent à deux groupes, A et B. Ils sont fréquemment à l’origine d’épidémies et de pandémies, car la variabilité de leur génome les fait évoluer très rapidement. Cela peut s’opérer par deux mécanismes.

Évolution par glissement antigénique :

Les virus de la grippe peuvent évoluer par un premier mécanisme appelé glissement antigénique: il s’agit de mutations de gènes codant pour des protéines de surface, qui provoquent des modifications mineures du virus. Dans ce cas, le nouveau variant reste très proche du précédent : si une personne a déjà attrapé une grippe précédemment, l’immunité qu’elle a acquise à cette occasion la protège contre lui.

Évolution par cassure :
Pour les virus de type A, il existe un deuxième phénomène de variation qui peut être à l’origine d’épidémies plus sévères : on parle de « cassures » dans le matériel génétique des virus. Celles-ci entrainent des changements radicaux des protéines antigéniques du virus, avec le remplacement d’une protéine par une autre, et donnent naissance à un nouveau virus, totalement différent de celui à partir duquel il est né. Le nouveau virus peut apparaître brutalement, et si son code génétique le rend plus virulent, plus transmissible, ou encore plus résistant, il peut gagner tous les continents. C’est la pandémie. L’immunité préexistante acquise auparavant au cours d’épisodes grippaux ne protège pas et un vaccin préparé avec les souches précédentes est inefficace. 
C’est ainsi que certains nouveaux virus sont apparus, causant des pandémies dramatiques : grippe espagnole en 1918 (20 à 40 millions de morts), grippe asiatique en 1957 (4 millions de morts) et grippe de Hong Kong en 1968 (2 millions de morts).

Les virus de la grippe survivent plus longtemps à l’extérieur de l’organisme lorsque les températures chutent, c’est la raison pour laquelle les épidémies saisonnières surviennent en hiver dans les climats tempérés.

Méthodes de luttes contre la maladie :

-Quels sont les moyens de prévention?
La vaccination contre la grippe, qui doit être renouvelée tous les ans pour être efficace, réduit considérablement la probabilité d’attraper la maladie.

La Prévention de la grippe ne se limite pas au vaccin mais passe aussi par des règles d’hygiène comme le lavage des mains qui évite la propagation du virus.
Pour être efficace, ce lavage doit durer au moins 20 à 30 secondes.
Il existe aussi quelques remèdes préventifs en Phytothérapie :
- la propolis aux vertus antivirales, antibactériennes et antifongiques (contre-indiquée chez les personnes allergiques aux pollens)
- certaines Huiles essentielles antiseptiques à diffuser dans l’atmosphère : HE de pin, orange douce, eucalyptus ou de tea tree.

-Quels sont les soins possibles?

IL n'existe pas de traitement efficace pour soigner la grippe. Il existe toutefois des médicaments :
-antiviraux, pour faciliter la guérison dans certains cas ;
-symptomatiques, c'est-à-dire pour atténuer les symptômes comme la fièvre ou les douleurs.
Vous pouvez vous faire prescrire des antiviraux par votre médecin dans certains cas, par exemple si vous êtes enceinte ou présentez un risque accru de complication.
-Quelle est leur efficacité?
Il est beaucoup plus facile de prévenir la grippe qu'il ne l'est pour traiter les symptômes. Se laver les mains de base et de bon sens peut prévenir de nombreux cas de la grippe saisonnière et la grippe H1N1. Il existe des vaccins contre la grippe disponibles pour les variétés les deux et il ya d'autres mesures peuvent prendre les particuliers à la fois d'éviter d'attraper la grippe en premier lieu, puis à réduire de façon significative la gravité et la durée des symptômes, une fois l'infection se produit.

Wikipedia

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